Le rapport « Où investir en Afrique 2024 » met en évidence les principales économies d’investissement en Afrique.
RMB a publié l’édition 2024 très attendue de son rapport Where to Invest in Africa, une analyse complète des principales destinations d’investissement sur le continent.
Le rapport, qui a été élaboré en collaboration avec le Gordon Institute of Business Science (GIBS), s’appuie sur une méthodologie robuste qui a été mise à jour pour refléter de nouvelles sources de données, en tenant compte d’une variété de facteurs qui ont fait leurs preuves pour déterminer les progrès d’un pays et donc son potentiel d’investissement.
« L’Afrique n’est pas un pays, mais un continent vaste, diversifié et complexe avec des cultures, des économies et un potentiel d’investissement différents. Notre rapport n’est donc pas un guide définitif, mais plutôt conçu pour fournir des informations permettant de découvrir les facteurs sous-jacents des performances d’un pays qui éclairent son classement. Cela offre des informations précieuses aux investisseurs, aux décideurs politiques et aux chefs d’entreprise qui cherchent à naviguer dans le paysage économique dynamique de l’Afrique », déclare Isaah Mhlanga, économiste en chef chez RMB.
Les décisions d’investissement doivent être envisagées à la fois sous l’angle des performances économiques et sous l’angle de l’environnement opérationnel. En conséquence, la méthodologie utilisée pour cette édition du rapport Où investir en Afrique s’appuie sur les éditions précédentes et les développe, en tenant compte de nouveaux ensembles de données ainsi que de l’évolution des climats géopolitiques et macroéconomiques.
Le tableau de bord de l’édition 2024 met en évidence 31 pays qui représentent collectivement 92 % de l’activité économique du continent (mesurée par le PIB) et plus d’un milliard de personnes (les trois quarts de la population du continent). Il s’appuie sur des ensembles de données accessibles au public provenant d’institutions mondiales, notamment la Banque mondiale, le FMI, la Banque africaine de développement, les Nations Unies et l’Organisation internationale du travail.
Le modèle est construit à partir de 20 indicateurs répartis sur quatre piliers de mesure :
la performance et le potentiel économiques ;
l’accessibilité au marché et l’innovation ;
la stabilité économique et le climat d’investissement ; et
le développement social et humain.
Chaque indicateur est pondéré, et sur la base de ces indicateurs, un tableau de bord standardisé est produit, avec des classements qui permettent une comparaison efficace dans l’environnement complexe et hétérogène de l’Afrique.
Les cinq premières destinations d’investissement en Afrique
La combinaison de ces éléments permet d’établir un classement sur les 31 pays mesurés.
Les résultats du rapport montrent que les deux petites économies insulaires des Seychelles et de l’île Maurice se classent première et deuxième parmi les destinations d’investissement les plus attractives du continent, tandis que les économies nettement plus grandes de l’Égypte, de l’Afrique du Sud et du Maroc se classent respectivement troisième, quatrième et cinquième.
Les Seychelles sont en tête du classement grâce à des niveaux élevés de liberté individuelle, de développement humain et à un environnement économique stable. Les Seychelles offrent un climat d’investissement unique et attrayant.
Malgré un score inférieur en termes de taille et de potentiel économiques, l’île Maurice est connue pour son innovation, sa liberté économique et son PIB par habitant élevé. Elle continue d’être une destination de choix pour les investisseurs à la recherche de stabilité et d’opportunités de croissance dans un environnement bien réglementé.
L’Égypte représente la plus grande économie d’Afrique en termes de PIB (2023), offrant un marché substantiel avec diverses opportunités dans des secteurs tels que la technologie, l’industrie manufacturière et les services. Son emplacement stratégique et sa complexité économique renforcent encore son attractivité.
Malgré des défis importants, l’Afrique du Sud reste une plaque tournante cruciale pour l’investissement en Afrique. Son secteur financier robuste, son économie diversifiée et son potentiel de développement des infrastructures en font un acteur clé.
Enfin, les bonnes performances du Maroc en matière de connectivité, d’innovation et de stabilité économique en font une destination d’investissement de premier ordre. Sa proximité stratégique avec les marchés européens ajoute à son attrait.
Au-delà des classements – un regard plus approfondi sur l’investissement africain
Au-delà des indicateurs et des tableaux de bord, l’Afrique recèle un potentiel énorme mais doit également faire face à de nombreux défis.
Le continent est riche en ressources naturelles, qui peuvent être un moteur majeur de la croissance économique, mais elles présentent également des défis sous la forme de corruption et de dégradation de l’environnement.
L’augmentation de l’activité autour des accords commerciaux peut ouvrir de nouveaux marchés aux investisseurs étrangers et stimuler l’activité économique, mais le manque d’infrastructures adéquates constitue un obstacle majeur pour de nombreuses économies africaines. Les investissements dans ce domaine amélioreront la connectivité et créeront de nouvelles opportunités, tandis que l’urbanisation rapide et croissante s’avérera attrayante pour les investisseurs dans les biens de consommation, le commerce de détail et les services financiers.
Enfin, les pays africains adoptent de nouvelles technologies, dépassant les étapes de développement traditionnelles et créant de nouvelles opportunités d’investissement dans le secteur technologique.
« La richesse de la diversité de l’Afrique rend l’analyse complète de ses nuances et de ses contrastes une tâche difficile, mais importante pour comprendre les divers marchés qui composent cette vaste économie régionale. Le rapport 2024 RMB Where to Invest in Africa vise à développer une vision équilibrée, solide et exploitable des moteurs, des défis et des opportunités qui caractérisent chacun des 31 marchés africains inclus dans l’analyse », conclut Mhlanga.
Téléchargez le rapport complet : Où investir en Afrique 2024