Rome, 5 étapes artistiques incontournables
Il y a plus de 2000 ans, le poète romain Ovide a parlé de sa ville comme «Urbs Aeterna» («la ville éternelle»), anticipant une culture urbaine sans précédent qui survivrait effectivement aux âges. Aujourd’hui, le surnom de Rome est un hommage à près de 3 000 ans d’art et d’architecture, allant des sculptures idéalisées des anciens Romains au plafond peint à la main de Michel-Ange dans la chapelle Sixtine. Au-delà des lieux touristiques traditionnels du Colisée et du Vatican, pur la vue Rome est un plaisir sans cesse renouvelé, ou à chaque coin de rues se révèle un véritable et inestimable trésor architectural.
Voici 5 étapes artistiques incontournables à Rome :
Galerie Doria Pamphilj
A ne pas manquer le magnifique palais du 17ème siècle de la famille Doria-Pamphilj. Une famille influente dans l’histoire religieuse et politique de Rome. Le pouvoir et le prestige de la famille Doria-Pamphilj sont encore perceptibles au travers de la vaste collection de peintures, de sculptures et de meubles d’art qui sont exposés au public. La collection est exposée dans les magnifiques salles et des galeries du palais, extravagamment décorées avec des plafonds dorés et ornés de fresques. Cette opulence décorative se poursuit dans la chapelle, avec des colonnes corinthiennes de marbre coloré encadrant l’entrée du cadavre momifié de Saint Théodora. Depuis son ouverture au public en 1950, le palais a été adapté pour accueillir certaines des pièces les plus anciennes de la collection, y compris le Centauro Furietti Vecchio, une sculpture romaine d’un centaure en marbre rouge et noir frappant. Avant de retourner dans la foule de la Via del Corso, assurez-vous de vous promener dans la cour tranquille du palais.
Palais Cipolla
A quelques minutes de la Galleria Doria Pamphilj se trouve le Palazzo Cipolla, la maison des expositions de la Fondazione Roma Arte-Musei. Pendant que la fondation célèbre le patrimoine artistique de l’Italie, le Palazzo Cipolla se consacre à l’innovation de ses nombreux artistes modernes internationaux. Les expositions passées ont présenté les travaux d’Andy Warhol, de Georgia O’Keeffe et d’Edward Hopper. Cette année, en réponse à la controverse suscitée par les changements politiques de 2016, se tient une exposition de l’artiste britannique Banksy: War, Capitalism & Liberty. L’exposition est un amalgame de peintures, d’estampes, de sculptures et d’objets de collections privées du monde entier, et se déroulera de mai à septembre.
Galerie Borghese
Les jardins sereins, d’inspiration anglaise de la Villa Borghese figurent parmi les étapes favorites des touristes qui veulent échapper à l’agitation de la ville lors d’un après-midi. Dans les bâtiments des vastes jardins se trouve la «reine de toutes les collections d’art privées», recueilli par le cardinal Scipione Borghese il y a environ quatre cents ans. En tant que neveu du Pape, Scipione profite de sa richesse familiale pour acquérir des peintures, des sculptures et des antiquités des artistes les plus renommés. La Galleria Borghese dispose d’une collection permanente de peintures de Raphaël, du Titien et du Caravage, ainsi que d’une salle dédiée aux mosaïques et sculptures anciennes. Jusqu’à la fin du mois de février, la galerie présentera Les origines de la nature morte: le Caravage et le Maître de Hartford, en regardant le développement de la nature morte, de ses origines romaines idéalisées aux représentations réalistes du peintre italien.
Palais Altemps
L’histoire se répète avecc l’histoire du cardinal Ludovico Ludovisi et de sa collection d’art: comme le neveu du pape Grégoire XV, Ludovisi a cherché des copies romaines de sculptures grecques classiques et hellénistiques et les a installés dans la villa Ludovisi entourée de ses jardins verdoyants. Contrairement à la villa Borghese, cependant, peu de ce qui appartenait originellement à Ludovisi survit. Heureusement, au début du XXe siècle, l’État italien a acheté une grande partie de la collection du Cardinal et plus d’une centaine de sculptures sont aujourd’hui exposées dans le Palazzo Altemps. Le palais du 15ème siècle commémore la tradition de collectionner parmi la noblesse italienne, les collections de diverses familles éminentes. Le Palazzo Altemps abrite des copies romaines de sculptures grecques par excellence, dont l’Aphrodite de Knidos par le sculpteur Praxiteles du 4ème siècle avant J.-C. – une des premières représentations en taille réelle de la nudité féminine.
MACRO musée
Envie de délaisser les sculptures anciennes et des peintures de la Renaissance? Visitez dans ce cas le Museo d’Arte Contemporanea di Roma (MACRO). MACRO se divise en deux endroits: une ancienne brasserie à Salario et un ancien abattoir dans la zone en plein gentrification de Testaccio – loin des grands palais et des villas. La collection se compose de 1200 œuvres d’art moderne et contemporain, datant des années 1960 à nos jours. Bien que MACRO s’éloigne de l’art traditionnel de Rome, le musée met en lumière le talent artistique que l’Italie a à offrir. Le catalogue des expositions est dominé par les artistes italiens, bien que certains noms européens et internationaux ont fait une apparition dans le passé, notamment l’artiste sud-africain William Kentridge. MACRO est actuellement l’hôte de la première exposition italienne pour le sculpteur britannique-indien, Anish Kapoor, en 10 ans, jusqu’à la mi-avril.