Il faut cesser d’opposer le secteur privé et la nécessité, désormais impérieuse, de protéger notre environnement.
Entre les deux il n’y a pas d’incompatibilité. Bien au contraire, il y a une vraie symbiose.
Ce qui est bon pour la nature le sera aussi pour notre économie.
Pour parvenir à ce raisonnement, il faut changer radicalement, pour ne pas dire intégralement, notre façon de pensée, notre façon d’appréhender la place de l’humanité sur la Terre.
En d’autres termes, ceci veut dire accoucher d’un paradigme nouveau. Non pas basé sur un rapport hiérarchique, du reste biaisé, entre la nature et l’économie, cette dernière étant considérée comme supérieure. Mais basé sur un rapport équitable, autrement dit, accorder la même valeur à la nature et à l’économie.
C’est uniquement l’avènement de cet état d’esprit qui évitera cette confrontation, cette opposition stérile entre l’économie et l’environnement.
Et les exemples abondent depuis plusieurs années de cette symbiose entre les entreprises, l’économie et la nature. De ces entreprises innovantes, qui tout en étant rentables, participent à la protection de la planète.
Comme le démontre ce numéro de la revue édité par Proparco, intitulée »Préserver la biodiversité, le secteur privé en action. » Articles passionnants, éclairants et études de cas instructifs sur cette économie de l’innovation à l’œuvre extrêmement dynamique qui contribue à bâtir un avenir davantage éco-responsable.
Comme l’écrit Grégory Clemente, Directeur Général de Proparco : »Ce numéro donne la parole à une vingtaine de chercheurs et de dirigeants d’entreprise, de fondation et d’ONG qui présentent, cas concrets et chiffres clés à l’appui, quelques-unes des initiatives inspirantes du secteur privé. Il décrypte également le rôle des acteurs privés dans le financement de la biodiversité et propose des étapes visant à mieux impliquer les entreprises dans la restauration du milieu naturel. »
Appréhender cette transition écologique comme des opportunités d’innovation, de nouvelles stratégies, et non comme une contrainte telle est certainement la plus grande révolution des esprits, de notre civilisation pour réussir à relever ce défi majeur du XXIème siècle, celui du changement climatique, qui faute d’actions collectives à la hauteur, entraînera fatalement la disparition de l’humanité sur Terre.
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