Le Comité États-Unis-Afrique de la Chambre africaine de l’énergie (www.EnergyChamber.org) a tenu sa première réunion cette semaine pour discuter de l’avenir de la coopération énergétique et des investissements entre les États-Unis et l’Afrique après le Covid-19.
Le Comité États-Unis-Afrique rassemble les meilleurs experts et cadres du secteur privé et public des deux côtés de l’Atlantique, tous déterminés à exploiter pleinement le potentiel de la coopération énergétique entre les États-Unis et l’Afrique.
La réunion a identifié les domaines clés et les priorités pour augmenter le niveau des flux de capitaux et de technologie et relever le défi de l’accès aux marchés financiers américains.
Les membres du Comité ont particulièrement souligné le défi de mobiliser des capitaux pour des projets d’exploration et de développement dans le secteur pétrolier et gazier en amont, associé à un manque de compréhension des mécanismes et des structures des contrats de partage de production (CPP).
Ce défi est désormais appelé à augmenter davantage étant donné la dynamique et les conditions actuelles du marché, et le manque croissant d’appétit pour les combustibles fossiles de la part des investisseurs traditionnels.
Les participants ont convenu que l’Afrique offre les opportunités d’investissement en énergie les plus attrayantes pour les investisseurs et les entrepreneurs américains, mais le problème autour des messages et des perceptions du continent continue d’entraver cet investissement.
En abordant les perceptions de l’Afrique aux États-Unis, les participants ont souligné le manque important de messages adéquats et objectifs sur les opportunités africaines et les marchés africains aux États-Unis.
La résolution de ce problème de perception a été identifiée comme une priorité majeure pour la Chambre et le Comité afin de communiquer correctement les opportunités de faire des affaires en Afrique au lieu de se concentrer uniquement sur des questions de sécurité et de sûreté souvent exagérées.
Pour libérer le potentiel de croissance future de la coopération énergétique entre les États-Unis et l’Afrique, les membres du Comité ont mis en évidence plusieurs problèmes et solutions.
Un élément clé concerne l’élargissement des partenariats, avec la nécessité d’accroître l’engagement avec un plus large éventail d’intervenants, y compris les institutions publiques et privées, les investisseurs énergétiques en Amérique du Nord à la recherche d’opportunités à l’international, et les universités.
Plus important encore, tous ont convenu que l’avenir de la coopération énergétique américano-africaine devra s’ouvrir aux PME et aux entrepreneurs et ne pas se limiter aux seules grandes entreprises. La nécessité d’encourager les investissements africains aux États-Unis a également été évoquée comme un moyen de soutenir davantage une relation gagnant-gagnant qui soutiendrait de nouveaux flux de capitaux dans les deux sens.
De même, les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) et les exigences de connaissance des clients (KYC) ont été portés à la discussion en tant que facteurs clés que les entreprises africaines doivent adopter pour attirer davantage les investissements et la technologie américains.
Ces critères et exigences ne doivent pas être considérés comme des obstacles aux investissements mais comme de véritables catalyseurs de coentreprises et de partenariats réussis entre les entreprises américaines et africaines.
À propos du Comité États-Unis-Afrique :
Le Comité États-Unis-Afrique a été nommé par la Chambre africaine de l’énergie (www.EnergyChamber.org) pour siéger à son conseil consultatif en 2020 et 2021. Ses membres partagent la conviction commune que la coopération États-Unis-Afrique a le potentiel de transformer l’industrie énergétique africaine et de servir de conseillers et de transactions mentors de la Chambre et de son réseau.