Première partie consacrée a ces défis auxquels fait face l’Afrique pour financer ses politiques pour lutter contre le changement climatique. Traduit du Climate Financing in Africa : Stratégies pour l’avenir : un rapport conjoint de l’Association africaine de capital privé (AVCA) en partenariat avec l’Institut Tony Blair pour le changement mondial
Les gouvernements, les entreprises et les investisseurs doivent unir leurs forces et jouer chacun leur rôle. Pour les gouvernements, il s’agit de créer les conditions nationales appropriées – par le biais de politiques climatiques, de cadres de financement public et d’opportunités de croissance verte – dans lesquelles le secteur privé peut investir en toute confiance.
Les entreprises doivent également prendre en compte et évaluer les risques et les opportunités liés au climat dans leurs modèles d’entreprise, tandis que les investisseurs font de même pour prendre des décisions éclairées en matière d’affectation des capitaux et mieux intégrer la dimension climatique dans leurs portefeuilles d’investissement.
Tout comme les sphères politiques et commerciales doivent travailler ensemble pour lutter contre le changement climatique, nous sommes ravis de présenter Climate Financing in Africa : Stratégies pour l’avenir : un rapport conjoint de l’Association africaine de capital privé (AVCA) en partenariat avec l’Institut Tony Blair pour le changement mondial (TBI).
S’appuyant sur l’expertise des secteurs public et privé, notre rapport examine l’état du financement climatique en Afrique et contient des recommandations précieuses pour les gouvernements et les investisseurs du secteur privé. Nous pensons que ce rapport collaboratif encouragera sans aucun doute une action efficace et aura un impact positif sur la lutte de l’Afrique contre le changement climatique.
Défis systémiques pour le financement de la lutte contre le changement climatique en AfriqueD’une manière générale, les défis systémiques au financement du climat en Afrique peuvent être classés en trois grands groupes : (1) les lacunes en matière de gouvernance institutionnelle trois grands groupes : (1) les lacunes en matière de gouvernance institutionnelle, (2) l’insuffisance des données climatiques nécessaires à la modélisation du financement du climat, et (3) la maturité du secteur financier. et (3) la maturité du secteur financier.
Obstacle au financement de la lutte contre le changement climatique (1) : Lacunes en matière de gouvernance institutionnelle
Les conflits de mandats entre les institutions nationales et les agences compétentes en matière de climat constituent un obstacle institutionnel au financement du climat. constituent un obstacle institutionnel au financement de la lutte contre le changement climatique. Ce décalage est aggravé par l’immaturité des cadres de gouvernance et de réglementation en Afrique. de gouvernance et de réglementation relativement immatures en Afrique. Par conséquent, les gouvernements ont souvent du mal à créer l’environnement réglementaire favorable nécessaire pour attirer le financement du secteur privé pour la lutte contre le changement climatique.
La modélisation des projets de financement climatique en vue de leur présentation à des investisseurs potentiels est également un processus complexe et interdisciplinaire. complexe et interdisciplinaire. Bien que les pays africains disposent d’agences ou de commissions au niveau national pour promouvoir les investissements dans le pays, ces entités ne couvrent généralement pas les investissements climatiques.
La modélisation des projets de financement climatique implique également des contributions de différents ministères (agriculture, finances, énergie, etc.), l’énergie, etc.), ce qui soulève la question de savoir quelle agence gouvernementale devrait diriger ce type de création d’offre. la création d’une telle offre. Le défi est encore exacerbé par les lacunes en matière de capacités au sein des gouvernements, notamment :
1. La capacité limitée à concevoir des projets bancables qui débloquent des investissements de la part des agences locales et internationales des IFD. des agences d’IFD locales et internationales. Les projets mal conçus sont moins attrayants pour les marchés des obligations vertes. marchés des obligations vertes.
2. Faible capacité institutionnelle à suivre de manière exhaustive la dynamique du changement climatique du point de vue politique et économique. des perspectives politiques et économiques. Cela se traduit également par une capacité limitée à garantir des mesures appropriées de diligence raisonnable et de responsabilité, ainsi qu’à cibler les fonds climatiques appropriés. de diligence raisonnable et des mesures de responsabilisation appropriées, ainsi que le ciblage des fonds climatiques adéquats.
3. Absence de mécanismes permettant de coordonner la mise en œuvre des plans d’action sur le changement climatique et des projets connexes. projets connexes. Cette situation affecte également les relations entre l’État et le secteur privé, car les décideurs politiques s’efforcent d’établir un programme national qui soit mutuellement bénéfique. politiques s’efforcent d’établir un programme national qui soit mutuellement bénéfique.
L’existence de cadres de gouvernance adéquats et de processus inclusifs est donc un facteur clé de la capacité des pays africains à s’adapter au changement climatique, à y faire face et à l’atténuer, ainsi qu’à permettre un développement résilient au climat. Les stratégies de lutte contre le changement climatique doivent s’accompagner de politiques pertinentes, d’un soutien budgétaire et d’initiatives de renforcement des capacités dans d’autres domaines de la gouvernance, tels que les soins de santé et la protection sociale. comme les soins de santé et la protection sociale.
Disposer de cadres de gouvernance et de dispositions institutionnelles appropriés couvrant les différents secteurs nationaux constitue un élément essentiel de la stratégie de développement durable. différents secteurs nationaux constituent un élément essentiel des stratégies nationales de lutte contre le changement climatique.