Les écosystèmes des startups africaines accusent un retard par rapport à ceux du reste du monde, selon un nouveau rapport.
Chaque année, Startupblink , grâce à une carte de l’écosystème mondial des startups à partir des dizaines de milliers de startups enregistrées, d’espaces de coworking et d’incubateurs, publie un classement des écosystèmes mondiaux des startups par pays et par ville.
Le rapport Startup Ecosystem Rankings 2020 classe les écosystèmes de startups dans 100 pays et 1000 villes. L’algorithme de classement a été pensé en coopération avec des partenaires gérant de base de données à l’isntar de CrunchBase, Semrush, ONUSIDA et Meetup, tandis que le rapport a également été rejoint par plus de 40 gouvernements, municipalités et organisations de développement économique.
Dans l’édition de l’année dernière, les principaux pays d’Afrique étaient l’Afrique du Sud, le Kenya, l’Égypte et le Nigéria, classés respectivement 51e, 52e, 56e et 60e. Cependant, tout cela a changé après que chacun de ces pays a chuté à différents degrés.
L’Afrique du Sud reste l’écosystème africain numéro un, mais a perdu une place à la 52e place. Le Kenya est toujours deuxième, mais a perdu 10 places à la 62e place. Le Rwanda est troisième après avoir perdu une place à 65e, le Nigeria perdant 12 places au 68e rang et l’Égypte 21e place à 81e.
La Tunisie est 77e, le Maroc 83e, le Ghana 85e et l’Ouganda 89e, tandis que le Cap-Vert (91) et la Somalie (95) sont nouveaux dans le classement.
Pendant ce temps, aucune ville d’Afrique ne faisait partie des 100 principaux écosystèmes. Les grandes villes africaines comme Nairobi et Lagos ont enregistré des baisses substantielles, mais de bonnes nouvelles sont arrivées d’Afrique du Sud avec une augmentation de plusieurs classements des principales villes.
Le classement des villes africaines était le suivant: Nairobi (116, moins 11), Lagos (127, moins 28), Le Cap (146, plus 11), Johannesburg (160, plus 88) et Le Caire (201, moins 24).