Energies vertes, pourquoi l’Afrique offre un potentiel énorme

By | 7 mai 2024

Les sociétés énergétiques européennes sont invitées à participer au forum Invest in African Energy d’Energy Capital & Power à Paris, qui présentera les derniers développements de l’Afrique dans les domaines du GNL, des énergies renouvelables, de l’hydrogène vert et du captage du carbone.

Les partenaires européens ont exprimé leur intention de stimuler les investissements propres, intelligents et sécurisés dans le secteur énergétique africain, avec l’initiative Global Gateway de l’UE visant à mobiliser 150 milliards d’euros sur le continent jusqu’en 2027.

Les motivations à l’origine de ce projet vont de la sécurisation des propres approvisionnements énergétiques du bloc, au renforcement de la diplomatie énergétique sur le continent, à la génération de rendements élevés sur les investissements dans les infrastructures critiques.

Compte tenu de l’importance accordée par l’Europe au développement énergétique durable, le prochain forum Invest in African Energy (IAE) (https://Invest-Africa-Energy.com) – qui se tiendra à Paris les 14 et 15 mai – présentera des opportunités pour les acteurs européens et mondiaux.

Le secteur privé pour développer et faire progresser les technologies du gaz naturel, des énergies renouvelables, de l’hydrogène vert et de la décarbonation sur tout le continent, en vue de soutenir le rôle de l’Afrique dans la transition énergétique mondiale.

GNL

Alors que l’Afrique cherche à développer son gaz pour les marchés nationaux et d’exportation, le GNL (https://apo-opa.co/3UD3ivS) représente une voie d’investissement essentielle pour les partenaires et investisseurs européens. Représentant un combustible fossile à combustion relativement propre, capable de fournir de l’énergie de manière fiable et à grande échelle, le GNL s’est positionné comme le carburant de l’avenir et la clé pour répondre à la demande croissante d’énergie en Afrique et dans le monde.

Des majors et des indépendants européens sont déjà à la tête du développement d’installations GNL de classe mondiale à travers le continent, depuis Greater Tortue Ahmeyim LNG de BP au Sénégal et en Mauritanie, jusqu’au terminal GNL de Cap Lopez de Perenco au Gabon, en passant par Congo LNG d’Eni en République du Congo.

Le continent offre une myriade d’opportunités dans l’exploration, le transport, le traitement et le stockage du gaz naturel et la valeur des contrats EPC associés dans l’établissement de chaînes de valeur gazières intégrées.

Énergies renouvelables

Le potentiel solaire de l’Afrique est mesuré à 7 900 GW – soit plus de 1 000 fois sa capacité de production solaire actuelle – tandis que le potentiel éolien est mesuré à 461 GW, ce qui équivaut à 100 fois la capacité de production éolienne actuelle.

Le continent abrite un potentiel technique considérable en matière d’hydroélectricité – qui représente en moyenne environ 17 % de sa production d’électricité – et devrait dépasser l’Europe en termes de capacité géothermique installée d’ici la fin de la décennie.

Compte tenu des besoins énergétiques prolifiques de l’Afrique, les solutions énergétiques décentralisées (https://apo-opa.co/4aRnFuC) – notamment celles issues des énergies renouvelables – ont la capacité d’aider à électrifier les zones rurales du continent, tout en s’alignant sur les objectifs de zéro émission nette.

Energies vertes, pourquoi l’Afrique offre un potentiel énorme

Hydrogène vert

Grâce à ses ressources renouvelables substantielles et souvent colocalisées, l’Afrique offre des conditions optimales pour le développement de l’hydrogène vert (https://apo-opa.co/4aRgItB) et de l’ammoniac vert, estimés capables de produire un excédent de 20- 40 millions de tonnes d’hydrogène vert par an d’ici 2050. Le continent abrite plusieurs projets majeurs d’hydrogène vert, à savoir le projet Aman de 15 GW en Mauritanie, le projet Tsau Khaeb de 3 GW en Namibie et le projet SCZONE de 4 GW en Égypte.

L’Allemagne est devenue un acteur actif dans ce domaine en investissant et en apportant son expertise technique au développement de l’hydrogène en Angola, en Mauritanie et en Namibie, et en s’engageant à investir 4 milliards d’euros dans des projets d’énergie durable en Afrique – notamment les énergies renouvelables, l’hydrogène vert et extraction de minéraux bruts critiques – jusqu’en 2030.

L’UE vise dix millions de tonnes d’hydrogène renouvelable importé par an d’ici 2030, en offrant un financement du développement et des subventions à la production pour aider les pays africains à développer leurs approvisionnements en hydrogène vert.

Captage et stockage du carbone (CCUS)

Capturant le dioxyde de carbone produit par la combustion de combustibles fossiles ou en tant que sous-produit de processus de fabrication industrielle, la technologie CCUS représente une opportunité d’investissement dynamique dans la transition énergétique de l’Afrique.

Il présente un large éventail d’applications – de la récupération assistée du pétrole à la production de carburant en passant par les usines de valorisation énergétique des déchets – et s’aligne sur les objectifs de décarbonation de l’Afrique, tout en permettant une production d’énergie indispensable.

Des projets CCUS sont déjà en cours dans la province sud-africaine de Mpumalanga – où ils capteront le dioxyde de carbone des centrales électriques au charbon – et sur le champ égyptien de Meleiha, dans le cadre d’un projet CCUS en plusieurs phases plus large de 25 millions de dollars.

Le CCUS s’aligne étroitement sur les objectifs plus larges de décarbonation de l’UE et représente un domaine stratégique de collaboration potentielle entre les prestataires de services européens et africains par le biais du partage des meilleures pratiques, de l’expertise technique et de l’innovation technologique.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *