Le forum des affaires et des investissements intitulé « Stimuler les investissements pour une croissance inclusive » vise à accroître les investissements intra-africains et la collaboration transfrontalière
Lors du Forum Africa 2017 (www.BusinessForAfricaForum.com) à Charm-el-Cheick, en Égypte, des Présidents africains se sont mis d’accord pour mettre l’accent sur l’intégration régionale, la croissance inclusive et l’autonomisation afin de réaliser une croissance soutenue sur le continent.
Le Président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a accueilli des chefs d’État et des dirigeants d’affaires africains, notamment le Président guinéen Alpha Condé, le Président rwandais Paul Kagamé, le Président ivoirien Alassane Ouattara et le Président somalien Mohamed Abdullahi Mohamed.
200 jeunes entrepreneurs réunis
Les intervenants ont insisté sur le fait que entrepreneuriat et le secteur privé seraient les forces motrices qui permettraient de transformer le continent. Le forum a été précédé d’une Journée des jeunes entrepreneurs. Celle-ci a réuni plus de 200 jeunes entrepreneurs africains qui ont pu présenter leurs activités à des investisseurs pendant les deux journées du forum.
Les intervenants ont également souligné l’importance de la jeunesse africaine, expliquant qu’elle constituerait le pilier des plans de développement des pays africains dont l’objectif est de promouvoir l’innovation et la technologie.
Lors de cette deuxième édition du forum, le Président égyptien a fait une déclaration d’intention claire. Il a insisté, lors de son discours d’ouverture, sur les liens forts qui existent entre l’Égypte et le reste du continent, notant que son pays avait toujours participé au développement de l’Afrique. Selon lui, il est essentiel d’attirer des investisseurs et de collaborer plus étroitement pour que l’Afrique ait davantage d’importance sur la scène internationale et puisse connaître un avenir prospère.
Le Président rwandais, Paul Kagamé, co-président de la Journée des jeunes entrepreneurs, a réitéré la nécessité d’accélérer les procédures : « Nous ne pouvons nous permettre de manquer des opportunités en raison de la lourdeur des procédures administratives et des retards qui en découlent ». Citant le lancement de la Zone de libre-échange tripartite en Égypte en 2015, il a ajouté qu’il était important que les leaders africains réforment l’Union africaine afin que l’accord de libre-échange soit pleinement opérationnel.