L’Afrique est sur le point de connaître une croissance accélérée, avec des projets énergétiques majeurs et des ressources inexploitées créant un environnement attrayant pour les développeurs de projets et les financiers.
La demande énergétique du continent devant plus que doubler d’ici 2050 et les combustibles fossiles devant représenter jusqu’à 60 % du mix énergétique d’ici 2040, il existe une opportunité stratégique pour les entreprises d’investir, les portefeuilles énergétiques de se développer et les pays de récolter les fruits de leurs ressources pétrolières, gazières et énergétiques.
De retour pour sa prochaine édition du 29 septembre au 3 octobre au Cape Town International Convention Center, la conférence African Energy Week (AEW) : Invest in African Energies sert de plate-forme de premier plan pour la conclusion d’accords, les partenariats énergétiques et les investissements. S’appuyant sur le succès de ses éditions précédentes, l’événement offre une plate-forme pour que les capitaux et la technologie soient orientés vers des projets énergétiques africains. En 2025, l’événement revient plus grand et meilleur qu’avant.
Une plus grande attention portée aux projets et aux opportunités émergentes
Alors que 2025 promet d’être une année marquante pour le secteur énergétique africain, la conférence AEW : Invest in African Energies catalysera davantage le développement en mettant en relation les investisseurs avec les projets africains.
Sur le plan des projets, une série de développements majeurs progressent ou commenceront à fonctionner. Il s’agit notamment de la deuxième phase du projet Congo LNG, de l’exploitation complète du développement de Greater Tortue Ahmeyim au Sénégal/Mauritanie, du lancement de la raffinerie de Cabinda en Angola, du forage d’évaluation dans le bassin d’Orange en Namibie, et bien d’autres encore.
Les développements stratégiques tels que l’oléoduc de pétrole brut d’Afrique de l’Est, le projet de GNL du Mozambique et le forage exploratoire à l’échelle du continent nécessitent des capitaux, ce qui met en évidence les opportunités émergentes pour les financiers mondiaux.
En outre, les cycles d’octroi de licences 2024/2025 en Afrique signalent une volonté renouvelée de positionner le continent comme une frontière de premier plan. En Afrique du Nord, la Libye prévoit de lancer un appel d’offres portant sur 22 blocs, l’Égypte prévoit d’accueillir un appel d’offres international pour 12 blocs d’exploration tandis que l’Algérie lancera un appel d’offres portant sur 6 blocs terrestres.
En Afrique de l’Ouest, la Mauritanie, le Nigéria et le Libéria lanceront des cycles d’octroi de licences, tandis qu’en Afrique australe, l’Angola proposera 9 blocs d’exploration, la Namibie déploie une nouvelle politique de porte ouverte et la Tanzanie fera la promotion de 24 blocs pétroliers et gaziers en mars 2025. Ces opportunités seront présentées à AEW : Invest in African Energies 2025, ouvrant la voie à de nouveaux acteurs.
Réunir les parties prenantes pour faire de la pauvreté énergétique une histoire ancienne d’ici 2030
Cette année, l’événement propose un programme élargi, couvrant des sujets stratégiques tels que l’exploration, le raffinage et le traitement des frontières, le développement et la connectivité de l’énergie, l’hydrogène vert, la réglementation et le développement des compétences.
Les intervenants aborderont non seulement les défis urgents qui ont un impact sur les progrès énergétiques du continent, mais présenteront également l’éventail des opportunités d’investissement disponibles sur le continent. AEW : Invest in African Energies est le lieu où les gouvernements africains se rencontrent, les entreprises énergétiques internationales signent des accords et les entreprises locales mènent la prochaine vague de développement énergétique en Afrique.
Collaborer pour un avenir énergétique juste
Alors que le monde donne la priorité au développement des énergies renouvelables par rapport aux sources d’énergie traditionnelles, les pays africains cherchent à conduire une transition énergétique juste qui intègre une variété de solutions énergétiques. AEW : Invest in African Energies promeut non seulement une transition juste en Afrique, mais offre également une plateforme où les acteurs mondiaux et africains de l’énergie peuvent tracer une nouvelle voie pour le continent.
Les discussions au Cap porteront sur les stratégies d’accélération de l’industrialisation, sur la manière dont les technologies telles que la production d’électricité à partir du gaz et le GNL peuvent réduire les émissions tout en renforçant la sécurité énergétique, et sur l’impact des systèmes énergétiques intégrés sur les économies africaines. En promouvant un discours d’inclusion, AEW : Invest in African Energies favorise la collaboration, les partenariats et les investissements intersectoriels.
Alignement des politiques, engagement mondial
Pour attirer de nouveaux investissements dans les projets énergétiques africains, un certain nombre de pays ont adopté des réformes politiques visant à renforcer la transparence et la certitude des investisseurs. Le Nigéria a signé la loi sur l’industrie pétrolière ; l’Afrique du Sud a lancé une nouvelle compagnie pétrolière ; la République du Congo se prépare à lancer un plan directeur du gaz ; tandis que l’Algérie a renforcé la réglementation pour attirer la participation locale dans les projets pétroliers et gaziers.
En conjonction avec des conditions fiscales et des règles d’engagement améliorées, ces politiques ont considérablement amélioré l’environnement des affaires en Afrique, faisant de 2025 une année stratégique pour investir dans l’énergie africaine.