Emplois et disparités territoriales
La concentration des emplois – très forte dans l’industrie – est une facette peu étudiée du marché du travail : elle a pourtant des répercussions sur les rémunérations et les inégalités. Une concentration plus élevée, en raison du poids accru de gros employeurs sur le marché du travail, s’accompagne en effet de salaires plus bas, surtout pour les salariés les moins rémunérés. Les niveaux de concentration sont eux-mêmes très disparates entre territoires, reflétant en partie leur exposition à la concurrence internationale.
Une politique visant à davantage d’équité territoriale devrait ainsi s’attacher à considérer la concentration des emplois comme une source importante de disparités géographiques.
Lire la note de synthèse : Lettre du Cepii emplois et disparités territoriales
Modèle coréen ?
Le secteur numérique coréen constitue un cas d’étude bien moins mis en avant que ceux de la Chine ou des États-Unis, alors qu’il fait montre d’un dynamisme historique et d’une croissance significative depuis plusieurs années. À l’heure où l’Europe est en quête d’une « troisième voie » en matière de souveraineté numérique, l’exemple coréen pourrait fournir de précieux enseignements.
La Corée du sud se distingue par le poids du secteur des technologies de l’information et de la communication dans son économie. Avec 10,3 % du PIB produit dans ce secteur en 2018, il s’agit du niveau le plus élevé de tous les pays de l’OCDE
Lire l’article : Modèle coréen et industrie numérique
Défaillances d’entreprises, quels risques pour l’économie française ?
La crise économique de la COVID-19 ne s’est, pour le moment, pas accompagnée d’une hausse des défaillances d’entreprises, notamment grâce aux prêts garantis par l’État. Des défauts sur ces prêts ne sont pas à exclure, mais leur poids dans les fonds propres des banques et les dépenses de l’État suggère que ces défauts seraient surmontables dans la plupart des scénarios.
Lire l’article : défaillances d’entreprises, quels risques pour l’économie française ?